
Une bastide d'Aquitaine
MIRAMONT, la cité qui "mire", qui regarde le "mont", au nord, c'est-à-dire le coteau de "Touvent", a les caractères très particuliers des bastides anglaises du midi de la France.
Toutes les rues partant de la place principale ou "place d'armes" descendent en pente douce, sauf du côté sud-est : les unes aboutissent au ruisseau de la Dourdenne, les autres aux fossés marécageux qui, autrefois, ceinturaient la ville et qui, aujourd'hui, ont été remplacés par de larges boulevards.
MIRAMONT DE LAUZUN, tel était l'ancien nom de la bastide fondée entre 1278 et 1286, sur les terres du Duc de Lauzun auprès de l'emplacement d'un poste de refuge ou de surveillance des Templiers (rue du Temple, encore dans la cité).
Comme beaucoup de bastides de la région, MIRAMONT DE LAUZUN a un plan en damier. Elle forme un quadrilatère pratiquement parfait à quelques mètres près (325 m - 282 m - 307 m - 282 m de côté). Ses quatre rues principales se coupent aux quatre coins de la place centrale, ses arcades - dont de nombreuses font défaut - sont soutenues par de très vieux piliers de bois sur un soubassement de pierre. Ses cornières devaient abriter les différents étalages des marchands du Moyen Age.
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Eglise Saint-Etienne
Beffery – Commune de MIRAMONT -DE-GUYENNE
VISITES
L’église de Beffery n’est pas libre d’accès, mais elle peut être visitée tout au long de l’année.
La clé peut être retirée auprès du Bureau d'Informations Touristiques de Miramont-de-Guyenne, 1, rue Pasteur (au centre de la bastide, à proximité de la place de l’Hôtel de Ville), pendant les heures d’ouverture, joignable au numéro de téléphone suivant : 05 53 93 38 94. La remise de la clé est effectuée contre dépôt d’une pièce d’identité.
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Eglise Sainte Marie
L’église actuelle de Miramont a remplacé, en 1860, au coeur de la vieille bastide du moyen âge, une petite église romane au curieux clocher à bulbe, qui se dressait fièrement face au moulin à vent de Toubens.
Elle a dû être restaurée entièrement il y a quelques années à la suite du danger d’effondrement de ses principales voûtes. Inaugurée en 1962, la nouvelle église est maintenant ceinturée par un jardin public qui la met en valeur. Ce jardin a également accueilli le monument aux morts de la commune. N’ayant aucun style particulier à sauvegarder danscette église, les architectes ont décidé d’ouvrir, pour l’éclairer, de grandes baies rectangulaires de 5,50 m de hauteur. Bien vite,il est apparu que la lumière ainsi répandue à profusion était trop « crue », ne faisant qu’accentuer la nudité de l’édifice. Aussi chacun souhaitait que des vitraux viennent l’embellir, afin de la rendre plus accueillante et plus
humaine.
Au début de l’automne 1967, la municipalité de Miramont venait de recevoir, avec quelques années de retard, le reste d’une subvention qui lui avait été attribuée au moment de la rénovation del’église. D’un commun accord, il fut décidé que cet argent servirait à doter l’édifice des vitraux qui lui manquaient.
Le père Louis Franchéo, qui venait de s’initier au métier de maître-verrier en Allemagne, intéressa au projet des vitraux de Miramont un artiste de Karlsruhe, Emil Wachter. C’est à lui que fut confié tout le travail de création artistique.
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